Une charge de cosaques pour «Le Rayon bleu»
Magnifique soirée du Cercle cosaque (chez Barak, rue Sambre-et-Meuse) le soir même de la parution du Rayon bleu. Un public nombreux, de vingt à quatre fois vingt ans, attentif et fervent, passionné à la fois de littérature, d’idées et d’échanges humains, bref un vrai milieu littéraire comme on désespérait d’en retrouver.
La présentation était assurée par les atamans Romaric Sangars et Olivier Maulin, eux-mêmes romanciers de talent. L’encadrement rehausse le tableau!
Extraits lus et discussions de haute volée sur la langue française, cette seconde patrie des écrivains, sur la dissuasion, la métaphysique nucléaire (le «Tao» de la dissuasion), les coulisses de l’œuvre et ces rencontres hors du commun qui ont marqué ma vie et donné chair aux personnages du roman.
La présentation s’est terminée en chanson: sous l’impulsion de Henri de Grossouvre, qui connaît par cœur tout le patrimoine des airs français, on a chanté la Complainte de Mandrin, dont deux vers figurent en exergue du livre:
Debout sur la potence
Je regardais la France...
PS. Le livre était déjà signalé en rupture de stock le premier soir à la librairie Gallimard du boulevard Saint-Germain.