La cadence des âneries qui pleuvent dans les médias de Suisse et d’Occident au sujet de la Russie dépasse ma capacité d’écriture. Ce phénomène est à la fois grave dans ses conséquences et comique dans sa forme. Le mieux est d'en rire mais d'en tirer des leçons. Que faire d'autre, de toute façon ?J’ai donc décidé de créer un blog audio (un podcast chez les geeks) afin de chroniquer, dans la mesure du possible, ce nouveau Tchernobyl de l’information. Il sera réservé, dès la semaine prochaine, aux lecteurs de ma lettre d’information.

Mais voici un premier épisode, traitant de deux articles récents.

Pourquoi ces deux-là plutôt que d'autres? Parce que, bien que provenant de Suisse, donc d'un pays neutre, ils montrent que les rédactions qui les publient ont abandonné tout esprit critique dans le dossier ukrainien et se contentent, en l’occurrence, de servir de caisses de résonance à la propagande de l'OTAN.

Il est cocasse de constater que la presse suisse de langue française se donne moins de recul sur les événements d'Ukraine que les médias de pays impliqués comme les Etats-Unis, l'Allemagne ou la Grande-Bretagne. A quoi rime cette partialité grotesque et inefficace?