Si Assad, Sissi ou Netanyahou venait en Suisse en « président de la Paix », les journalistes n'y mettraient-ils pas leur grain de sel?



Comme c’est l’oligarque Porochenko, président de la caricaturale Ukraine où confluent les néonazis du monde entier, on ne dit rien. En page 3 du *20 Minutes*, Porochenko fait la colombe au moment même où il bombarde plus que jamais les civils du Donbass. On ne relève même pas la critique voilée mais sans équivoque du ministre suisse Burkhalter. Le plus drôle est que la preuve de son mensonge figure en page 8 du *même* journal (pas dans la même rubrique, il est vrai!). On y apprend que des tirs d’artillerie (de *son* artillerie, donc) *"ont visé le centre de la ville, touchant notamment un hôpital et l'université".*



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Il est bon de rappeler que plusieurs responsables serbes croupissent dans les prisons de La Haye, avec l’approbation unanime des médias occidentaux, pour avoir bombardé des zones civiles dans les années 1990 avec moins de vigueur.



La duplicité de cette presse est-elle un trait congénital?