Je suis très fier d’avoir remporté le Prix du premier roman de l’ENS Cachan. J’en ai donné les raisons dans un précédent post. Mais la réception des étudiants, des professeurs et des officiels de Cachan m’a ébloui et a requinqué ma foi en la littérature comme moyen de communication suprême. Cette sombre réalité de la guerre yougoslave qu’évoque mon Miel n'était plus un obstacle entre moi et le monde occidental où je vis, mais le moyen d’une profonde communion. J’en ai conservé quelques photographies pour l’album des grands jours.

L’Ecole normale supérieure de Cachan, une grande et belle institution du savoir français.

La littérature, lorsqu’elle est sincère, ne peut pas tricher. Et elle n’est pas lue par des tricheurs. La quinzaine d’étudiants (de 20-25 ans) qui ont choisi mon livre parmi quelque 80 premiers romans ont su motiver leur sélection avec des arguments d’une surprenante justesse. Ici en dialogue avec le président de l’Ecole, Pierre-Paul Zalio.

Mon éditeur, Bertrand Lacarelle, avec Raphaëlle Moatti,directrice de la Bibliothèque et cheville ouvrière du Prix.

On m'a même fait la surprise d’organiser un concert de musique tzigane… avec des musiciens français!

Et le prix, somptueux : un autoportrait poignant de Laurent Dauptain, d’où émane, me semble-t-il, une atmosphère étrangement analogue à celle de mon roman. A noter que le tableau lui-même a été sélectionné par un jury d’étudiants de l’Ecole.